Travaux Antérieurs

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PEINTURES

De nombreuses peintures acryliques antérieures à l’Esthétique du Chaos ont été présentées dans plusieurs expositions dans les années 90 et début des années 2000. La principale production de cette période est le travail sur le thème Totems. Totems correspond à une recherche plus symbolique et abstraite sur le thème de la verticalité, sujet amplement illustré dans la vie réelle par l’impressionnant paysage urbain offert par nos grandes métropoles modernes. L’effort des hommes pour rechercher et construire un lien physique entre la terre, royaume du monde matériel, et le ciel, siège du spirituel, de toutes les croyances, de tous les mystères, de toutes les religions, existe depuis la formation des premiers groupes sociaux organisés entre les humains. Le concept de verticalité est aussi un thème important de la recherche et des traditions spirituelles et sa représentation dans l’œuvre du peintre, avec ses Totems, inscrit ces tableaux comme une contribution visuelle à cette tradition. Dans ce travail, on voit déjà les traits permanents du travail artistique du peintre, la ligne géométrique, ses textures classiques élaborées avec des mortiers mélangés avec des pigments et leur base acrylique, les traitements de surface pour capter et refléter la lumière, des harmonies de couleurs particulières où le bleu domine souvent. Le travail détaillé sur les Totems eux-mêmes est réalisé avec des couteaux à peindre et fournit des surfaces brillantes très élaborées, destinées à refléter la lumière d’une manière particulière.

Les Réseaux, une autre approche technique et expressive du projet du peintre de décomposer / recomposer la réalité est représentée avec deux toiles. L’orientation créative est ici très différente de ce à quoi le peintre nous a habitué, essentiellement avec des constructions en bois de balsa fixées sur des toiles qui forment des niches dans lesquelles le peintre représente des morceaux de nature fractionnés. Ciel, roches, parties de paysages, sont enfermés dans les niches de bois et élaborés en techniques mixtes avec de la peinture acrylique, de la peinture en bombes, ou des collages composés de photographies découpées ou de feuilles d’aluminium. Ces peintures Réseaux ont été constamment produites dans le travail du peintre et continueront d’être produites. Elles constituent une sorte de « fil rouge », des bornes posées le long du chemin, pour rappeler une dimension constante de son travail de peintre, son intention de décomposition artistique du réel observé pour le restituer recomposé, exprimant ainsi les visions du peintre sur le monde dans lequel nous vivons.

PHOTART

Une autre facette du travail esthétique de l’artiste est l’œuvre numérique que Jean-Paul Valla appelle Photart . Il est basé sur des photos originales prises par l’artiste dans un environnement réel. Ses photographies, en noir et blanc ou en couleur, sont ensuite retravaillées, remodelées, modifiées, sur ordinateur. L’intention artistique et l’approche technique de l’artiste dans ce travail numérique est très similaire à celle de son travail de peintre. Il ne se considère pas comme un photographe d’art au sens où on l’entend habituellement. Pour lui, l’ art photo-numérique n’est qu’une « technique supplémentaire mise au service d’une même intention artistique», la restitution et le partage de ses émotions et perceptions, parfois de manière assez directe et évidente lorsque le choc esthétique naturel capté par la photographie originale est autosuffisant, d’autres fois d’une manière plus abstraite et complexe. Son travail sur les Arbres, les Cygnes, les Roches ou sur certains Villages Français qu’il adore révèle les caractéristiques spectaculaires ou émouvantes des sujets qu’il observe. Ce travail numérique a joué en réalité un rôle important dans sa recherche esthétique personnelle. Il lui a donné sa première occasion de se focaliser profondément sur des thèmes qui revêtent pour lui un sens plus large. Les arbres, par exemple, ou les roches, ou les cygnes (pour la référence mythologique) sont en effet des thèmes importants dans ses peintures et dans ses écrits également. Dans Photart, il a produit un large éventail de représentations, d’explorations et d’interprétations personnelles de ces sujets. La saturation des couleurs, les déformations, les gros plans utilisés dans certaines de ces œuvres et les images qui en résultent, ont parfois un caractère abstrait très prononcé. La frontière entre le figuratif et l’abstrait s’efface ici aussi pour une intégration créative des deux.

PAINTINGS

Acrylic painting works prior to Aesthetics of Chaos have been presented in several exhibitions in the 90s and early 2000s. The main production of this period is the work on the theme called Totems. Totems corresponds to a more symbolic and abstract artistic research on the subject of verticality, as illustrated in real life by the impressive urban landscapes of our modern metropolises. The effort of men to search for and build a physical link between the earth, kingdom of the material world, and the sky, seat of the spiritual, of all beliefs, of all mysteries, of all religions, exists since the formation of social groups between humans. The concept of verticality is an important theme of spiritual research and its representation in the painter’s work on Totems inscribes these paintings as a visual contribution to a long-established spiritual tradition. In this work we see the permanent traits of the painter’s artistic work, the geometric line, the textures elaborated with mortars mixed with pigments and their acrylic base, the surface treatments to catch and reflect light, the color harmonies. The detailed work on the totems themselves is produced with painting knives and provides elaborated shiny surfaces also meant to reflect light in a particular way.

The Networks, another technical and expressive approach to the idea of decomposing/recomposing reality is represented here with two canvases. The creative orientation is here very different from what the painter has accustomed us to, essentially with balsa wood constructions fixed on canvas that form clusters in which the painter represents fractioned bits of nature. Skies, rocks, pieces of landscapes, are enclosed in the wood clusters and made with mixed techniques including cuts of photographs or aluminum foil. Network paintings have been constantly produced in the painter’s work and will keep being produced. It constitutes a « red thread » over many years of painting and has the status of a statement to express one of the main drives of the painter’s work, artistic decomposition and re-composition of his observations about the world in which we live.

PHOTART

The other facet of the artist’s aesthetic work has been the digital work that Jean-Paul Valla calls Photart. It is based on original photos taken by the artist in a real environment. His photographs, in black and white or in color, are then reworked, remodeled, modified on a computer. The artistic intention and technical approach of the artist’s numeric work is very similar to that of his work as a painter. For him, photo-digital art is just an “additional technique put at the service of the same artistic intention”- the rendering and sharing of his emotions and perceptions, sometimes in a rather direct and obvious way when the natural aesthetic shock captured by the original photograph is self-sufficient, other times in a more abstract and complex way. His work on Trees, Swans, Rocks or French villages reveals the spectacular or emotional features of the motifs and this digital work has played an important part in his personal aesthetic research. It gave him his first opportunity to focus very deeply on themes that are important to him in a wider sense. Trees for instance, or rocks, are also important themes in his paintings and his writings. In Photart he produced a large range of representations, explorations and personal interpretations of these two subjects. The color saturation, the deformations and the close-ups used in some of these works and the resulting images, have sometimes a very pronounced abstract character. The border between the figurative and the abstract is erased here too for a creative integration of both